Les voies de transformation associées aux biens communs environnementaux mondiaux nécessitent également davantage de science.
Comme nous l’avons déjà écrit, il y a beaucoup de science dans le point d’entrée Biens communs environnementaux mondiaux du rapport The Future is Now.
Dans les billets précédents, nous en avons vu pour le levier de transformation de la gouvernance, et aussi bien sûr dans le levier de la science et de la technologie.
Diplomatie scientifique
Il y a aussi de la science dans les voies intégrées de transformation. Les auteurs développent surtout à propos de la diplomatie scientifique.
La diplomatie scientifique a permis de protéger l’environnement dans un certain nombre d’exemples. Cependant, la science est sous-utilisée au sein des gouvernements en tant qu’outil diplomatique. La dégradation des biens communs mondiaux doit faire l’objet d’une plus grande attention de la part de la diplomatie scientifique, en s’étendant à la gestion des espaces non gouvernés, tels que les fonds marins, l’espace et le cyberespace.
L’un des objectifs de IYBSSD 2022 est d’améliorer la visibilité de la contribution de la science à la diplomatie, et d’accroître cette contribution.
Conventions internationales
Pour illustrer cette contribution, les auteurs mentionnent la question du changement climatique. Il y en a d’autres, heureusement, car plusieurs conventions internationales relatives aux ODD s’appuient également sur la science et la technologie.
En résumé, la mise en place efficace du patrimoine mondial ne repose pas seulement sur des voies uniques, mais aussi sur les interactions entre de multiples voies. Par exemple, les initiatives transnationales en matière de changement climatique interagissent avec le processus de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et ont fourni une base importante pour l’accord de Paris. Dans tous ces domaines, la science et la technologie peuvent apporter une contribution essentielle […].