La capacité d’Israël à assurer le bien-être de ses citoyens dépend des ressources économiques, naturelles, humaines, sociales et culturelles du pays, conclut un rapport de l’Académie des sciences et des humanités d’Israël.
Les gouvernements et les États cherchent à garantir le bien-être de leurs citoyens ; certains affirment même que cela devrait être leur objectif primordial! Mais il ne suffit pas qu’un pays prospère et que ses citoyens jouissent du bien-être si cette situation ne peut être maintenue à long terme. Le bien-être doit être durable.
L’État a besoin de critères pour évaluer le bien-être de ses citoyens, afin de pouvoir œuvrer à l’amélioration de son niveau. Rejoignant de nombreux autres gouvernements dans le monde, le gouvernement israélien a adopté en 2015 un ensemble complet d’indices pour mesurer le bien-être. Depuis 2016, le Bureau central des statistiques d’Israël publie chaque année les résultats de l’évaluation.
Création d’un comité d’experts
Ayant déterminé que le suivi du bien-être en Israël devait employer des indices complémentaires relatifs à sa durabilité, le ministère de la Protection de l’environnement, la Banque d’Israël, le Bureau central des statistiques et Yad Hanadiv ont demandé à l’Académie des sciences et des humanités d’Israël de créer un comité d’experts chargé de rédiger des recommandations sur cette question.
L’aide de l’Académie a été sollicitée en reconnaissance de son autorité statutaire « pour conseiller le gouvernement sur les activités liées à la recherche et à la planification scientifique d’importance nationale ». Le Comité a été nommé par le président de l’Académie, le professeur Nili Cohen, en mars 2017 ; ses membres sont des spécialistes des sciences sociales couvrant une variété de disciplines. Ce rapport présente les conclusions du Comité.
La capacité d’Israël à assurer le bien-être de ses citoyens dépend des ressources ou des stocks de capital dont il dispose, en particulier de ses ressources économiques, naturelles, humaines, sociales et culturelles. Au cœur de ce rapport se trouvent une cartographie de ces ressources et des recommandations sur la manière de les mesurer.
Résumé interactif du rapport | Rapport complet | Version en hébreu
Examens de fond
Afin d’établir les bases scientifiques nécessaires à ses travaux, le Comité a commandé six études d’experts :
L’approche capitalistique de la durabilité : Selected Topics in the Capital Approach to Sustainability, par Asaf Tzachor (en hébreu)
Le capital économique : Le capital économique, ses composantes et la situation en Israël, par Michael Sarel (hébreu)
Capital naturel : Capital naturel et capital naturel critique en Israël, par Asaf Tzachor (hébreu)
Capital humain : Israël – La perspective du capital humain, par Dov Chernichovsky (en hébreu)
Capital social : Building Social Capital for Sustainable Well-Being in Israel : A Scientific Review, par Yinnon Geva, Itay Greenspan et Michal Almog-Bar (en anglais)
Capital culturel : La culture et la durabilité future du bien-être dans la société israélienne, par Tally Katz-Gerro
Ce billet a été initialement partagé par IASH.