Dans cette interview réalisée lors de la cérémonie d’ouverture de l’IYBSSD, Kathy Waler, présidente de l’Union internationale de géodésie et de géophysique, a appelé l’UIGG et d’autres associations aux vues similaires à s’associer à la promotion des objectifs du Millénaire pour le développement (ODD) et du développement durable.
Que prévoit l’UIGG pour célébrer l’IYBSSD ?
J’aimerais que nous participions davantage à des événements avec d’autres organisations partageant les mêmes idées.
Je représente mon organisation, l’Union internationale de géodésie et de géophysique, qui fait, je pense, beaucoup de sciences fondamentales pertinentes pour atteindre les objectifs de développement durable et qui travaille sur développement durable en général.
Quels liens pouvez-vous établir entre la recherche et le développement durable ?
Nous avons un certain nombre d’associations qui se spécialisent dans différents domaines de la géodésie et de la géophysique, et au moins quatre d’entre elles s’intéressent ou font de la science en rapport avec le changement climatique, qui est évidemment absolument essentiel au développement durable. Nous avons donc des personnes qui travaillent sur la cryosphère, l’atmosphère, les océans et l’hydrologie. Tout ce domaine scientifique est absolument fondamental pour comprendre le climat et la manière dont nous le modifions, ainsi que les changements climatiques naturels.
Vos recherches concernent-elles directement la population ?
En particulier les sociétés côtières du Sud, qui ont besoin de pouvoir vivre, travailler, survivre et, espérons-le, prospérer. Et si vous ne pouvez pas faire face à l’urgence climatique, si vous ne pouvez pas comprendre ses impacts, si vous ne pouvez pas prévoir ce que vous devez faire pour atténuer les changements qui vont se produire, alors ces zones entières ne sont pas viables et cela affecte un grand nombre de personnes.
Quel est votre meilleur souhait pour l’année à venir ?
J’aimerais que nous nous impliquions davantage dans des événements avec d’autres organisations partageant les mêmes idées. Et que nous travaillions ensemble, comme nous l’avons entendu ce matin, pour avoir une « décennie de la science ».