Dans cet entretien accordé lors de la cérémonie d’ouverture de l’IYBSSD, Yiash Gurbani, membre du conseil d’administration de l’Association internationale des étudiants en physique, attend de la communauté mondiale qu’elle engage un dialogue pour un avenir durable.
Je pense que certaines choses sont très directement liées. Des choses comme l’énergie propre, l’eau propre. Ces choses pourraient être traitées par des innovations en physique et ou d’autres sciences fondamentales.
Je représente l’Association internationale des étudiants en physique. Nous sommes une organisation à but non lucratif et nous représentons les étudiants en physique du monde entier. Je travaille essentiellement à la communication et à la sensibilisation au sein de l’IAPS.
Quels liens pouvez-vous faire entre les sciences fondamentales et le développement durable ?
Par exemple, la modélisation du climat et des systèmes non linéaires qui sont très chaotiques par nature, sont vraiment des champs d’étude majeur en physique.
Par ailleurs, il y a le travail sur l’énergie. Travailler sur des énergies plus propres et renouvelables pour l’avenir. C’est quelque chose qui pourrait être abordé par la physique et les domaines dans lesquels je travaille.
Quel est votre vœu le plus cher pour cette année à venir ?
Pour les jeunes de ma génération, comme pour les jeunes chercheurs académiques, mais aussi plus généralement pour tout le monde, j’espère que nous allons réussir à discuter sérieusement : discuter d’un avenir durable et des domaines dans lesquels la science pourrait jouer un rôle.
Interview de Laurent Orluc