Un peu de contexte avant d’entrer dans cette recommandation de l’UNESCO.
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La Recommandation de l’UNESCO concernant la science et les chercheurs scientifiques vise à orienter les politiques et l’éthique scientifiques à l’échelle mondiale. Conçue pour les instituts de recherche, les organismes scientifiques et les personnes qui pratiquent, régulent et promeuvent la science, la Recommandation demande aux États membres et à leurs gouvernements de mettre en place des circonstances favorables à l’épanouissement et à l’avancement de la science, à sa pratique éthique et équitable, ainsi qu’à son utilité et à sa pertinence pour la société.
Adoptée en 2017, elle remplace la Recommandation concernant la condition des chercheurs scientifiques de 1974. Cette version révisée permet d’assurer la pertinence de la Recommandation pour les communautés de recherche du monde entier, à la lumière des interactions science-société et des enjeux émergents en matière de réglementation et d’éthique de la science.
Un guide pour les politiques nationales
Adoptée par tous les États membres de l’UNESCO et approuvée par la communauté internationale, la Recommandation a un statut politique reconnu et sert de référence pour diriger la pratique et la recherche scientifiques ainsi qu’à baliser les interactions entre science et société. Des rapports réguliers doivent permettre d’évaluer les progrès réalisés à différentes échelles géographiques.
Nous verrons que l’IYBSSD sera l’occasion, sinon de dresser un bilan complet, du moins de remettre en discussion, parmi les chercheurs et parmi les décideurs politiques, plusieurs thèmes de cette recommandation particulièrement importants pour la recherche fondamentale.
Ce billet est fondé sur un texte publié par la Commission canadienne pour l’UNESCO.