L’organisation des Nations Unies en charge de la science a produit en 2017 un texte qui, sans avoir force de loi, devrait inspirer les États, ainsi que les chercheurs, du monde entier.
Comment soutenir la formation des chercheurs scientifiques, et leur garantir des conditions de travail adéquates ? Comment tenir compte de leurs travaux dans l’élaboration des politiques nationales, régionales et internationales ? Quelles responsabilités les dirigeants politiques ont-ils à leur égard. Et quelles sont les responsabilités des chercheurs eux-mêmes dans la conduite de leurs travaux ?
Autant de questions sur lesquelles les États membres de l’UNESCO ont proposé des orientations lors de la 39e session de la Conférence Générale de l’organisation. Le 13 novembre 2017, ils ont ainsi adopté une Recommandation concernant la science et les chercheurs scientifiques.
Le texte complet de cette recommandation est assez long, et rédigé en langage diplomatique : ce n’est pas faire injure à qui que ce soit que de dire qu’il n’a certainement pas été lu en détails par beaucoup de chercheurs. Pourtant, il les concerne au premier chef.
Un texte qui mérite d’être connu
Il concerne aussi de près l’Année internationale des sciences fondamentales au service du développement durable, qui s’appuiera sur tous les acquis antérieurs en matière de reconnaissance internationale du rôle de la science. Cette année internationale pourra d’ailleurs apporter des occasions supplémentaires de faire connaître cette recommandation.
Il n’est jamais trop tôt pour bien faire, et nous allons contribuer à sa diffusion, par une série de billets publiés tous les mardi dans ce fil d’informations. Nous nous appuierons pour cela sur l’excellente présentation qu’a faite de cette recommandation la Commission canadienne pour l’UNESCO, en collaboration avec la Commission néerlandaise pour l’UNESCO. Nous encourageons vivement tous les lecteurs à télécharger la brochure qu’ils ont produite en 2018.