Les sciences de la lumière peuvent contribuer à la réalisation des ODD, a révélé l’Année internationale de la lumière il y a quelques années. Examinons les ODD 1, ODD 2 et ODD 3.
The International Year of Light has been held in 2015, the very same year of the UN vote about Agenda 2030. In their final report, published in 2016, the organizers made the effort to write a chapter about of the science of light could help to achive tsome SDGs. They kindly allow us to reproduce their views in this blog: some food for thought about initiatives for IYBSSD 2022. We begin with SDG1, SDG2 and SDG3. Three other posts are to come.
ODD 1 : Pas de pauvreté
ODD 2 : Faim zéro
ODD 3 : Bonne santé et bien-être
Les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture sont essentiels au développement durable. En effet, éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et promouvoir l’agriculture durable font partie des cibles clés des objectifs de développement durable. Dans de nombreux pays en développement, l’agriculture est aussi l’épine dorsale de l’économie et constitue une clé pour une croissance à long terme et inclusive en raison de son fort impact multiplicateur sur d’autres secteurs. La santé et le bien-être sont également fondamentaux pour le développement de la société.
Les technologies utilisant la lumière pour l’agriculture
Des technologies fondées sur la lumière peuvent jouer un rôle important dans l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage grâce au domaine de l’agro-photonique. Les lasers et des capteurs d’images installés dans des avions sont utilisables pour cartographier les sols et la densité des cultures, et les données de réflectance de la végétation peuvent servir à déterminer des informations très spécifiques telles que la quantité d’azote présente dans les plantes. Des lasers et des télescopes sont utilisables pour surveiller l’évaporation et guider les décisions en matière d’irrigation. Avec un éclairage approprié, les légumes et les fruits peuvent être cultivés à l’intérieur en dehors de leur saison normale, ce qui ouvre des possibilités de culture tout au long de l’année, même dans les régions inhospitalières.
La lumière pour les diagnostics, la surveillance et même les traitements
Les technologies optiques jouent un rôle essentiel en médecine, qu’il s’agisse de simples diagnostics, de surveillance, de traitement avancées ou de recherche. La photonique apparaît dans des appareils très simples et très répandus : les oxymètres de pouls à pince utilisent la transmission de la lumière d’une LED à travers un doigt pour mesurer la saturation en oxygène et la fréquence cardiaque, et les thermomètres cutanés utilisent des détecteurs de lumière infrarouge pour fournir une mesure sûre et fiable de la température du corps. L’imagerie et la chirurgie ont été révolutionnées par l’utilisation de l’endoscopie et de la laparoscopie, et les technologies fondées sur la lumière et les lasers trouvent des utilisations importantes dans de nombreuses procédures médicales, notamment la neurochirurgie, la dermatologie, la dentisterie, la correction de la vue, la chirurgie cardiaque et les procédures de reconstruction.
De nombreuses thérapies fondées sur la lumière se sont également révélées efficaces pour détecter et traiter le cancer. Un exemple de technique fondée sur la lumière pour traiter le cancer est la thérapie photodynamique, qui consiste à administrer à un patient un médicament photosensible non toxique qui est absorbé par les cellules cancéreuses. Pendant l’opération, un faisceau lumineux est placé sur le site de la tumeur, ce qui active le médicament pour qu’il devienne toxique pour les cellules malignes ciblées.
Une vision correcte, essentielle pour le développement
Ces dernières années ont vu des avancées spectaculaires dans le domaine de la télémédecine, l’utilisation des télécommunications et des technologies de l’information pour fournir un accès à des services médicaux qui ne seraient souvent pas disponibles à distance de manière constante. Le smartphone pourrait bien montrer la voie vers la démocratisation des soins dans les pays en développement.
Un autre problème important auquel le monde est confronté est que les estimations mondiales du nombre de personnes souffrant d’une déficience visuelle non corrigée vont de quelques centaines de millions à plus d’un milliard d’adultes et d’enfants ! Bien plus qu’un simple « désagrément », le manque de lunettes pour corriger la vue dans le monde entier interdit aux gens de travailler et de s’occuper de leur famille, et a un effet négatif sur la scolarisation et les études.
Un certain nombre d’ONG et d’industries travaillent activement sur des approches complémentaires pour résoudre ces problèmes. L’une de ces approches utilise des verres remplis de liquide, ce qui permet à l’utilisateur d’ajuster lui-même ses lunettes et de choisir la correction appropriée de manière très pratique. Une autre idée utilise des lentilles préfabriquées à faible coût et une machine à cintrer compacte pour créer des montures à partir d’acier à ressort ; cette approche peut également encourager la création d’entreprises durables produisant et vendant ces lunettes dans les communautés locales.