Si les contributions technologiques sont faciles à reconnaître, ce n’est pas le cas de celles des sciences fondamentales, affirme l’Union internationale de physique pure et appliquée.
L’Union internationale de physique pure et appliquée (UIPAP) affirme que les contributions technologiques sont faciles à reconnaître.
Au contraire, l’organisme scientifique, constate que les contributions des sciences fondamentales ne sont pas suffisamment reconnues.
La mission de l’UIPAP
L’UIPAP est une organisation internationale non gouvernementale dont la mission est d’aider au développement mondial de la physique, de favoriser la coopération internationale en physique et d’aider à l’application de la physique à la résolution des problèmes qui préoccupent l’humanité.
Rappelle que l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné, en décembre 2021, 2022 comme l’Année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable, une initiative à mettre au crédit de l’UIPAP.
Michel Spiro, président de l’UIPAP, dans un post sur ZTFNews.org, a soutenu que les sciences fondamentales « sont à la base des plus grandes avancées technologiques qui stimulent l’innovation et sont en même temps essentielles lors de la formation des futurs professionnels, et dans le développement des capacités de la population à prendre des décisions qui affectent leur avenir. »
Les ODD nécessitent la science fondamentale
Selon lui, la compréhension de la science fondamentale des phénomènes naturels contribuera à la réalisation de l’Agenda 2030, notamment 6 des 17 Objectifs de développement durable (ODD). Il a en outre souligné que les sciences fondamentales ont une contribution importante à apporter dans la mise en œuvre du programme de l’IYBSSD2022.
Il a déclaré : « Elles fournissent les moyens essentiels pour relever des défis cruciaux tels que l’accès universel à l’alimentation, à l’énergie, à la couverture sanitaire et aux technologies de la communication. Elles permettent de comprendre l’impact des presque 8 milliards d’habitants actuels de la planète et d’agir pour le limiter, et parfois même le réduire : appauvrissement de la couche d’ozone, changement climatique, épuisement des ressources naturelles, extinction des espèces vivantes.»
L’article du blog, dont est issu ce rapport, peut être consulté ici.