De nouvelles relations entre la science, les politiques et la société pourraient contribuer à la réalisation des ODD.
Billet précédent dans cette série.
Nous arrivons maintenant à la dernière partie du chapitre 3 du rapport sur le développement durable mondial de 2019, The Future is Now, rédigé par un groupe international de 15 scientifiques indépendants nommés par le secrétaire général des Nations unies.
Le titre de cette dernière partie est Partenaires pour la transformation. Elle traite des nouvelles relations entre la science, l’élaboration des politiques et la société qui pourraient contribuer à la réalisation des ODD.
Pour le premier billet de cette partie, lisons simplement les messages clés, qui seront présentés plus en détail dans les cinq prochains billets.
- Les gouvernements à tous les niveaux devraient institutionnaliser des alliances science-politique-société axées sur la co-conception, la mise en œuvre et le suivi de voies de développement durable spécifiques au contexte.
- Les acteurs de la science, de la politique, du secteur privé et de la société civile doivent repenser radicalement leurs partenariats et créer des espaces expérimentaux de collaboration sur les voies de transformation. Les gouvernements devraient permettre la co-création de science citoyenne et l’expérimentation d’idées de transformation.
- La répartition mondiale très inégale des capacités scientifiques et de l’accès aux connaissances menace de faire dérailler l’Agenda 2030. Les États membres des Nations unies doivent soutenir un effort majeur et coordonné pour rendre toutes les connaissances scientifiques pertinentes immédiatement accessibles, en particulier aux pays à faible et moyen revenu, et pour construire des sociétés du savoir à plus long terme.