Pour le développement d’un nouveau type de science.
Billet précédent dans cette série.
Alors que nous poursuivons notre lecture du rapport The Future is Now, nous en arrivons à la partie 3.2 dont le titre est La science de la durabilité. Les 17 scientifiques indépendants qui ont préparé ce rapport scientifique sur les SDG plaident pour le développement d’un nouveau type de science, fondé sur la durabilité et guidé par les ODD.
Alors que nous préparons l’Année internationale des sciences fondamentales au service du développement durable, il sera intéressant d’avoir une discussion sur les relations entre les sciences fondamentales et cette science de la durabilité. Certains aspects de cette dernière sembleront évidemment en phase avec ce que les chercheurs en sciences fondamentales font déjà ou, du moins, essaient de promouvoir. Ce sera la partie facile.
Questions et discussions
Toutefoi, d’autres aspects de la science de la durabilité soulèveront des questions sur les priorités et sur la manière de faire de la science. En effet, nous serons ici au cœur de la question de savoir comment exploiter les sciences fondamentales pour parvenir à un développement durable. Il est certain que des changements doivent être apportés. Mais lesquels ?
Pour aujourd’hui, nous lirons seulement les messages clés de cette partie. Nous en discuterons en détail au cours des prochaines semaines.
- La science de la durabilité peut aider à faire face aux compromis et aux questions contestées que soulève la mise en œuvre de l’Agenda 2030. De nouvelles initiatives sont nécessaires pour rassembler les communautés scientifiques, les décideurs politiques, les bailleurs de fonds, les représentants du savoir profane, pratique et autochtone et d’autres parties prenantes afin d’intensifier la science de la durabilité et de transformer les institutions scientifiques en vue d’une production de connaissances engagée pour le développement durable.
- Les Nations unies devraient lancer une plate-forme de connaissances coordonnée au niveau mondial afin de synthétiser les compétences internationales et nationales existantes sur les voies de transformation à partir de sources scientifiques et non scientifiques, y compris les connaissances non scientifiques, pratiques et autochtones.
- Les établissements d’enseignement à tous les niveaux, en particulier les universités, devraient intégrer des programmes d’études théoriques et expérimentales de grande qualité sur le développement durable.
À suivre.