Un dialogue avec la société, des financements accrus et davantage de femmes dans les sciences sont les clés du développement durable.
Billet précédent dans cette série.
La dernière partie du sous-chapitre 3.1 du rapport The Future is Now commence par un paragraphe que nous pourrions emprunter pour les documents de communication de l’IYBSSD 2022.
[…] En dialogue avec la société, les chercheurs dans les domaines concernés devraient définir la combinaison nécessaire d’approches disciplinaires, inter ou transdisciplinaires. De cette façon, ils pourront créer un sentiment de mission mondiale partagée. L’Agenda 2030 peut contribuer à dynamiser et à cristalliser un nouvel effort mondial avec un objectif commun et devenir un nouvel “Objectif Lune” pour la communauté mondiale.
Financement
Ensuite, ils soulignent le manque de financement pour la science : un autre sujet important pour l’IYBSSD 2022.
À l’heure actuelle, les États dépensent relativement peu en recherche et développement pour mettre en œuvre l’Agenda 2030. Aujourd’hui, une grande partie de la recherche est motivée par des intérêts commerciaux (61 % de toute la recherche et développement mondiale) ou provient de fonds privés et de la recherche philanthropique et est concentrée dans certains pays. C’est inquiétant car, pendant l’âge d’or de la croissance économique et de l’innovation d’après-guerre, la prise de risques radicaux et l’innovation technologique étaient largement financées par le secteur public. Pour relever les défis actuels en matière de durabilité, il faut un financement rapide et sans précédent, qu’il soit public ou privé.
Les femmes dans la science
Ils n’oublient pas l’importance d’avoir plus de femmes dans les sciences et la technologie. Ce sera un autre thème très important pour l’IYBSSD 2022, fondé sur le travail très important déjà réalisé par le projet “Gender Gap in Science”.
Ainsi, les femmes devraient être soutenues et encouragées par des possibilités d’éducation et de carrière dans le domaine des sciences de la durabilité, mais aussi par la création de réseaux solides tels que le Réseau international des femmes ingénieurs et scientifiques, réseau mondial d’organisations de femmes dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.
À suivre.