Dans cette interview réalisée lors de la cérémonie d’ouverture de l’IYBSSD, Luc Bergé, président de la Société européenne de physique, a fait part de l’engagement de son organisation à unifier le monde à l’aide de la science.
Nous sommes vraiment engagés à promouvoir la science afin d’unifier les populations d’Europe et au-delà, à travers le monde, par le biais de la science et de la physique en particulier.
Nous avons huit personnes et groupes au sein de la Société Européenne de Physique qui s’occupent de différents domaines de la physique, mais nous avons aussi des comités dédiés à l’énergie, au rôle de la physique dans l’environnement ou encore à la physique pour le développement. Nous essayons donc d’offrir aux personnes travaillant dans les pays en développement la possibilité d’accéder à la recherche et de contribuer à l’évolution de la physique, et nous les aidons à résoudre des problèmes. Et c’est aussi le rôle de la Société européenne de physique de se joindre à ce genre d’efforts.
Quel lien faites-vous entre vos activités et le développement durable ?
La Société européenne de physique a été fondée en 1968 en réponse à l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie. Nous sommes donc vraiment engagés à promouvoir la science afin d’unifier les populations à travers l’Europe et au-delà, à travers le monde, par le biais de la science et de la physique en particulier pour tendre vers un monde meilleur. Et nous sommes vraiment impliqués dans ce processus.
Quel est votre plus grand souhait pour cette année à venir ?
Nous sommes déjà impliqués dans des projets concrets avec l’American physical society, avec l’ICPT Trieste pour aider les jeunes chercheurs en Afrique à venir échanger avec des chercheurs en Europe et en Amérique du Nord. Nous avons différents projets concrets pour aider les physiciens africains en Afrique. Je voudrais développer ces projets tout au long de l’année en partenariat avec l’Année internationale et le comité de pilotage de cette Année internationale scientifique pour le développement durable.
Propos recueillis par Laurent Orluc