La France rejoindra bientôt l’Observatoire SKA (SKAO) en tant que membre à part entière. Le gouvernement français a en effet signé un accord d’adhésion avec l’Observatoire.
La cérémonie de signature s’est déroulée à l’ambassade de France à Londres le 11 avril dernier. Son Excellence l’ambassadrice Catherine Colonna a eu l’honneur de signer au nom de la République française et le Dr Simon Berry, chef du bureau du directeur général, a signé pour l’Observatoire.
La présidente du Conseil du SKAO, Catherine Cesarsky, des représentants du SKAO et du ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que la directrice de la Maison SKA-France, Chiara Ferrari, étaient également présents.
La France rejoint le SKAO
« Je suis ravie de signer cet accord scientifique crucial qui permettra à la France de rejoindre le SKAO », a déclaré l’ambassadrice Catherine Colonna. « Cette signature reflète l’intérêt de mon pays à jouer un rôle majeur au niveau international et intergouvernemental non seulement pour accroître nos connaissances fondamentales en astrophysique mais aussi pour comprendre l’origine et suivre l’évolution de notre planète. »
Après une décision du Conseil du SKAO et la confirmation de l’intention du Président Emmanuel Macron en 2021, la signature de l’accord signifie que la France va maintenant entamer le processus de ratification de la Convention établissant le SKAO par le biais de ses processus nationaux. L’instrument international d’adhésion qui en résultera sera ensuite déposé au Foreign, Commonwealth and Development Office du gouvernement britannique à Londres, en tant que dépositaire de la Convention relative à l’Observatoire, pour achever officiellement le processus d’adhésion.
Ingénieurs et scientifiques français
D’ici là, la participation française à l’Observatoire est possible grâce à l’accord de coopération que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a signé avec le SKAO le 7 mars 2022. Les ingénieurs français ont contribué à la conception des paraboles du télescope SKA, des antennes basse fréquence, des récepteurs et des processeurs de signaux pendant la phase de préconstruction du projet, tandis que les scientifiques français ont été impliqués dans chacun des groupes de travail scientifiques du SKAO.
« Je suis ravi que la France ait maintenant entamé le processus d’adhésion au SKAO en tant que membre à part entière », a déclaré le directeur général du SKAO, le professeur Philip Diamond. “Nous nous sommes appuyés sur l’expertise de nos collègues français en radioastronomie, en traitement et en technologie au fil des ans et je me réjouis de leurs précieuses contributions pour atteindre les objectifs ambitieux du SKAO. A nos amis français, je dis bienvenue !”
Le nombre de membres de la SKAO augmente
M. Cesarsky a ajouté : « Le Conseil a toujours souhaité attirer une large participation internationale au projet SKA. Je suis donc ravi de voir la France concrétiser l’intention du président et s’engager fermement en faveur de cet observatoire intergouvernemental en pleine expansion. »
Le nombre de membres du SKAO augmente rapidement, la Suisse ayant rejoint les sept membres fondateurs de l’observatoire – l’Australie, la Chine, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni – à la fin de 2021.
Lisez le communiqué de presse de l’ambassade ici.
Cet article a été repris du site web du SKAO.