Du 23 au 28 juillet 2023, à Lagos, au Nigéria, se tiendra le « 1er atelier international du réseau des volcanologues africains ». Le « Réseau des Volcanologues Africains » (NAV) sera également lancé lors de cet événement.
Objectifs
L’objectif de cet événement est de réunir des volcanologues africains du monde entier, de lancer officiellement le Réseau des Volcanologues Africains (NAV) et de produire un document définissant sa structure, ses objectifs et sa mission.
En plus de cet objectif principal, l’atelier discutera de sujets liés à l’état de la volcanologie en Afrique, c’est-à-dire l’éducation, la recherche et la surveillance des volcans. Ainsi, les sujets suivants seront discutés :
– Évaluer et discuter de l’état et de la disponibilité des infrastructures pour la recherche et la surveillance des volcans ;
– Évaluation des risques volcaniques ;
– Réduction des risques volcaniques dans chacun des pays africains possédant des volcans, en particulier les volcans actifs.
– Évaluer et discuter la qualification des équipes scientifiques locales chargées de la surveillance des volcans et de l’évaluation des risques volcaniques dans chacun de ces pays ;
– Évaluer et discuter la disponibilité d’universités proposant des programmes d’études en volcanologie sur le continent africain, ainsi que d’autres disciplines liées à la volcanologie telles que la géophysique, la sismologie, la géochimie, les risques volcaniques et l’évaluation des risques.
– Discuter des stratégies visant à améliorer la connaissance publique des résultats de la recherche sur les volcans au sein de la population du continent africain, ainsi que l’éducation sur les dangers et les risques volcaniques.
– Établir une collaboration régionale et continentale entre les institutions africaines qui se consacrent à la science des volcans, c’est-à-dire les centres ou instituts de recherche sur les volcans, les observatoires et les universités.
Mise en place du NAV
La création d’un réseau de volcanologues africains (NAV) peut contribuer à favoriser une communauté de pratique qui peut travailler ensemble pour relever certains des défis susmentionnés et surmonter les limites qui en découlent.
Notre NAV servirait de plateforme aux chercheurs du continent africain et de la diaspora pour qu’ils se connaissent, interagissent facilement pour partager leurs expériences et réalisent des projets constructifs pour contribuer aux collaborations internationales dans le domaine des sciences de la terre et de l’espace.
Le NAV créera un forum pour de nombreux géologues des pays en développement, les motivera et les aidera à s’impliquer dans des recherches à fort impact afin de créer de nouvelles connaissances applicables aux volcans africains et au monde entier. Cela peut se faire grâce au partage d’équipements et de ressources, à une mobilisation efficace et à la création de synergies entre les chercheurs principaux internationaux et leurs homologues locaux, en assurant la coordination de la recherche et la production de résultats dans le respect du calendrier du projet.
Le NAV constituera également un « réservoir d’expertise » vers lequel les jeunes générations pourront facilement se tourner pour trouver des mentors, des superviseurs et des examinateurs externes qui les aideront à combler les lacunes et à garantir des résultats de recherche de grande qualité. Le NAV cherche également à promouvoir les études volcanologiques dans les universités du continent, à renforcer la collaboration internationale et la formation en volcanologie de manière durable et bénéfique, et à faciliter l’accès aux données et aux méthodes pour les étudiants africains de troisième cycle et les chercheurs en début de carrière.
Convaincu qu’une forte représentation du volcanisme africain nécessite un personnel bien formé, l’IYBSSD devrait être une excellente occasion pour les volcanologues africains de commencer et de poursuivre le rassemblement des chercheurs et d’élaborer des stratégies pour développer les sciences volcanologiques de base et avancées sur le continent.
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