Une table ronde souligne l’importance de l’égalité entre les hommes et les femmes pour améliorer la qualité de la science et la qualité de vie de tous les scientifiques.
Cette table ronde réunit un groupe d’experts qui discutent des politiques et des initiatives actuellement en place pour aborder la question de l’égalité entre les hommes et les femmes dans leurs institutions et régions respectives. Le panel est animé par Anita Chandran, de l’European XFEL, et la discussion fournit des informations précieuses sur les défis et les opportunités pour faire progresser l’égalité des sexes dans le domaine de la science.
Le panel commence par une brève introduction du professeur Marie-Françoise Roy, qui souligne l’importance des actions de l’Année internationale sur l’égalité des sexes dans les sciences. Elle insiste sur la nécessité de déployer des efforts internationaux et interdisciplinaires pour réduire l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine des sciences et mentionne le projet sur l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine des sciences, qui s’est concentré sur les enquêtes, l’analyse des données et les meilleures pratiques pour traiter cette question. Elle mentionne également le Comité permanent pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine scientifique, une structure permanente créée pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine scientifique.
Quotas et modèles
La discussion s’oriente ensuite vers les panélistes, qui partagent chacun leur point de vue et les politiques mises en place dans leur institution.
Le professeur Yvonne Bonzi Coulibaly, du Burkina Faso, souligne les difficultés que rencontrent les femmes pour accéder à l’éducation et la nécessité de mettre en place des politiques qui encouragent les filles à poursuivre des études scientifiques dès leur plus jeune âge. Elle mentionne des initiatives telles que les quotas de filles pour les admissions dans les écoles secondaires et les bourses d’études pour les filles poursuivant des études universitaires. Le professeur Coulibaly souligne l’importance des modèles locaux et des académies pour inciter les filles à poursuivre des carrières scientifiques.
Commencer dès le plus jeune âge
Melania Coletta, représentante du CERN, évoque l’approche de l’institution en matière d’égalité des sexes. Elle souligne l’importance de lancer des initiatives en matière d’égalité des sexes dès le plus jeune âge et mentionne les programmes de sensibilisation du CERN destinés aux enseignants et aux étudiants. Le CERN propose également des programmes pour les étudiantes, les diplômées et celles qui reviennent à la science après une interruption de carrière. Elle présente la stratégie 25 by 25 du CERN, qui vise à augmenter le pourcentage de femmes au CERN d’ici 2025. Melania souligne l’importance de la collaboration entre les institutions pour lutter contre l’inégalité des sexes dans les STIM.
Fanny Eugène, qui travaille pour le Fonds de Recherches du Québec, présente les politiques et les initiatives visant à soutenir l’égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine de la recherche. Elle évoque les politiques de congé parental pour les boursiers, la formation aux préjugés implicites pour les évaluateurs et la prise en compte du sexe et du genre dans les projets de recherche. Le Dr Eugène souligne la transition de l’égalité des sexes vers une stratégie plus large d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI), qui aborde également d’autres dimensions de la diversité et de la diversité des sexes.
Échange de bonnes pratiques
Les panélistes soulignent collectivement l’importance d’aborder la question de l’égalité des sexes dans les sciences et la nécessité de mettre en place des politiques et des initiatives globales. Ils soulignent l’importance de commencer tôt, de lutter contre les préjugés et de promouvoir des modèles pour inspirer la prochaine génération de femmes scientifiques. La discussion met également l’accent sur l’importance de la collaboration internationale et de l’engagement à faire progresser l’égalité entre les hommes et les femmes dans les domaines des STIM.
Marie-Françoise Roy souligne l’importance de l’échange de bonnes pratiques pour réduire l’écart entre les hommes et les femmes et insiste sur la nécessité de réseaux et de collaborations internationaux. Elle explique également comment les questions d’égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine scientifique peuvent révéler des problèmes sociaux plus larges.
Renforcer l’autonomie des jeunes filles
Yvonne Bonzi Coulibaly évoque l’importance des modèles et de l’amélioration de la communication pour encourager les filles et les jeunes femmes à poursuivre des carrières scientifiques. Elle insiste sur le fait que les élèves doivent être encouragés à poser des questions et à s’engager dans des activités scientifiques.
Melania Coletta souligne la différence entre l’égalité des sexes et l’équité, en insistant sur la nécessité pour les organisations d’appliquer des principes équitables afin de créer un environnement plus inclusif. Elle souligne les avantages de la diversité et de l’inclusion, notamment pour faire progresser la recherche scientifique et l’innovation.
Toutes les diversités sont importantes
Fanny Eugène aborde les défis liés à la lutte contre les stéréotypes et les normes dans le monde universitaire, en particulier dans des domaines tels que la santé, et l’importance de promouvoir la diversité dans les sujets de recherche afin d’élargir la base de connaissances.
Les panélistes discutent également de l’importance de lutter contre les préjugés, d’encourager les changements culturels et du rôle des scientifiques dans la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. Ils abordent des questions spécifiques telles que le congé de maternité, les processus de recrutement et l’impact de la résistance aux initiatives en matière d’égalité des sexes.
Dans l’ensemble, le débat a mis en lumière les multiples facettes des questions d’égalité entre les hommes et les femmes dans la communauté scientifique, en soulignant l’importance de la collaboration internationale, la nécessité de s’attaquer aux résistances culturelles et les avantages de la promotion de la diversité et de l’équité dans le domaine scientifique.