Le Conseil scientifique du Japon a fait l’exercice très intéressant de classer en fonction des ODD les résolutions qu’il a adoptées au cours de la période 2014-2017. Aujourd’hui l’ODD 4.
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ODD4: Éducation de qualité
Référence du programme d’études pour l’enseignement universitaire : chimie
Cette norme de référence fournit six principes de base que tous les étudiants, y compris ceux qui ne sont pas spécialisés en chimie, devraient acquérir. Elle précise aussi les connaissances et la compréhension des sujets de chimie nécessaires à l’apprentissage de ces principes, qui sont organisés en 18 sujets.
Quant à l’apprentissage de la chimie, il doit se faire en acquérant des connaissances et une compréhension par le biais de cours et de livres, mais aussi par des expériences et des exercices. En particulier, le rapport souligne l’importance de l’acquisition de connaissances par des capacités globales à travers un apprentissage actif tel que la résolution de problèmes.
La connaissance nécessaire de la chimie par un enseignement universitaire doit permettre une compréhension fondamentale des phénomènes de la nature. En outre, il est essentiel que les étudiants en chimie développent la capacité à lire des phrases avec précision, à comprendre logiquement le contenu des descriptions et à exprimer clairement leurs pensées. Et qu’ils apprennent les fonctionnements de la société.
Un enseignement de l’histoire plus complet pour tous : ce que l’on attend de l'”histoire complète”.
Le SCJ a formulé 10 recommandations pour l’enseignement secondaire au cours de son 23e mandat. Parmi celles-ci, cette recommandation a fait l’objet d’une attention particulière. Depuis 2011, la commission de l’histoire et de l’archéologie a refusé une alternative « histoire du monde, histoire du Japon » dans une perspective globale. Les élèves devraient étudier le passé, le présent et l’avenir du monde et du Japon de manière subjective et globale. En réponse à cela, le ministère de l’éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie a commencé à établir une matière obligatoire appelée « Histoire globale ». Le SCJ souligne que le contenu de cette matière pose encore des problèmes importants.
Plus d’éducation pour tous afin de créer une société pour tous : citoyen à 18 ans – réforme du programme d’éducation civique au lycée visant à développer la citoyenneté
Une autre nouvelle matière obligatoire dans le programme du lycée, nommée « Public », a aussi été proposée par une sous-commission composée de spécialistes de la pédagogie, des sciences politiques, de l’histoire, de la philosophie, du droit et de l’anthropologie. Il s’agit d’une éducation qui promeut la « citoyenneté » ce qui a fait progresser l’éducation « citoyenne » jusqu’à présent, compte tenu de la diversité et de la subjectivité de l’apprentissage. Il s’agit d’une recommandation urgente qui traite de l’importance du droit de vote des jeunes à 18 ans et aborde ce qui est important dans l’éducation pour construire ensemble une société démocratique.
Plus d’éducation à l’environnement pour tous avec tout le monde : vers une promotion intégrée de l’éducation à l’environnement
Est-il nécessaire d’éduquer la population sur l’importance des ressources et des problèmes de destruction de l’environnement par l’industrie pour l’éducation environnementale ? C’est ce que pense le SCJ depuis le tremblement de terre du Grand Est du Japon (2011). En d’autres termes, l’éducation environnementale peut inclure la prévention des catastrophes et les actions à mener après une catastrophe. Il est devenu évident qu’il est important d’apprendre non seulement à l’école mais aussi avec les personnes des communautés. C’est pourquoi des recommandations pour une « éducation environnementale intégrée » ont été formulées.
Amélioration de l’environnement éducatif : vers une amélioration de la conception des campus universitaires et de leur maintenance au Japon
Un questionnaire a été envoyé aux universités du pays, et de nombreuses universités ont répondu que la conception de leur campus n’était pas très compétitive au niveau international. Bien que le contenu de l’enseignement et de la recherche soit plus important, l’attrait du campus en termes d’apparence et de fonction crée également un sentiment d’excellence parmi les étudiants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Japon.