Un point de vue sur la recherche africaine par deux membres du secrétariat de l’Académie africaine des sciences.
L’Académie africaine des sciences, basée à Nairobi, au Kenya, est une institution panafricaine à but non lucratif qui soutient la recherche scientifique de niveau international. C’est aussi un leader d’opinion pour la science africaine, en réunissant ses propres membres, son personnel professionnel et d’autres experts pour étudier et publier des déclarations politiques sur les questions importantes qui ont un impact sur la science en Afrique.
Les programmes de recherche et de formation de l’Académie fonctionnent dans le cadre de l’Alliance pour l’accélération de l’excellence scientifique en Afrique (AESA), qui a été créée en 2015 grâce à un partenariat entre l’AAS et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), et avec des partenaires fondateurs et financeurs internationaux, et grâce à une résolution du sommet des chefs de gouvernement de l’Union africaine.
La mission de l’AESA est de déplacer le centre de gravité de la science africaine vers l’Afrique en établissant des programmes, en mobilisant le financement de la recherche et du développement et en gérant des programmes de science, de technologie et d’innovation à l’échelle du continent qui favorisent les plus brillants esprits, renforcent les meilleurs environnements scientifiques possibles sur le continent, encouragent l’excellence scientifique, inspirent et encadrent les nouveaux leaders de la recherche, et accélèrent et traduisent la recherche et les innovations en produits, politiques et pratiques qui amélioreront et transformeront les vies en Afrique.
Nous considérons que l’AESA et l’AAS sont l’équivalent des NIH, de la NSF et des Académies nationales des sciences des États-Unis, tous réunis en un seul organisme.
Ce moment de l’histoire, entre les pressions et les incertitudes de la COVID-19 et une reconnaissance attendue depuis longtemps des inégalités entre les personnes aux États-Unis et dans le monde entier, comme l’illustre le mouvement Black Lives Matter, offre une occasion de tenter de mettre la recherche africaine en perspective.
Elizabeth Marincola & Thomas Kariuki
Cet article est divisé en quatre sections. Comme chacune d’entre elles est très dense en informations, nous avons choisi de les publier séparément au cours des quatre prochaines semaines. Après les dates indiquées ici, vous pourrez cliquer sur chaque titre pour accéder directement à ces quatre parties.
- Pourquoi la recherche scientifique en Afrique est-elle importante ? (04/10/2020)
- Y a-t-il une recherche de niveau international en Afrique ? (11/10/2020)
- Quel est l’état de l’édition scientifique en Afrique ? (18/10/2020)
- Quels sont les défis pour la recherche scientifique en Afrique ? (25/10/2020)
Cet article a d’abord été publié (en anglais) par ACS Omega (CC-BY).