Les structures sont importantes pour définir la façon dont vous faites de la science, et le type de science que vous pouvez faire.
Billet précédent dans la série.
La science de la durabilité : une nouvelle façon de faire de la science, avec des changements de discipline et une fertilisation croisée transdisciplinaire, comme nous l’avons vu dans les articles précédents. Mais une nouvelle façon de faire de la science, écrivent les auteurs du rapport The Future is Now, signifie aussi une nouvelle organisation pour faire cette science : nouvelles revues, nouvelles façons d’interagir avec l’élaboration des politiques et la gouvernance, nouveaux réseaux.
La communauté scientifique de la durabilité se développe, et elle est de plus en plus engagée dans les programmes de gouvernance mondiale des Nations unies. Les conférences internationales, les réseaux mondiaux et régionaux, les institutions pionnières et les nouvelles initiatives autour des questions de durabilité attirent l’attention, et il existe de nouvelles revues scientifiques importantes telles que Sustainability Science et Nature Sustainability. Il existe également un nombre croissant d’initiatives internationales, telles que Future Earth, qui reconnaît la valeur de la recherche interdisciplinaire et transdisciplinaire sur la durabilité, ainsi que des initiatives de financement telles que Lira 2030 (Conseil international des sciences) ; Transformations to Sustainability ; Horizon 2020 (Union européenne) et le Forum Belmont. En outre, il existe un nombre croissant d’universités, de centres de recherche, d’institutions pionnières et de laboratoires transdisciplinaires consacrés à la science de la durabilité. Enfin, diverses initiatives régionales connexes se multiplient, par exemple le Réseau transdisciplinaire africain et l’Institut d’études de la renaissance africaine.