Les parlementaires djiboutiens ont présenté leur travail de promotion et de protection des droits de l’homme dans le cadre d’une nouvelle campagne lancée par le président de l’Assemblée nationale du pays et destinée aux citoyens.
La campagne est basée sur la création d’une série de clips vidéo dans lesquels des députés de toutes tendances politiques représentés au Parlement et de toutes les régions du pays expliquent comment ils prennent en compte les droits de l’homme dans leur travail à l’Assemblée nationale.
L’objectif de cette campagne de communication est de renforcer les liens entre les citoyens et l’Assemblée nationale en les tenant informés du travail effectué par les députés. A Djibouti, l’utilisation répandue d’internet et des médias sociaux parmi une population relativement jeune permet à ces campagnes d’avoir une large portée.
L’égalité des sexes, la lutte contre les mutilations génitales féminines, le droit aux soins de santé, le droit d’accès à l’eau, le droit à une alimentation de qualité, les droits des personnes ayant des besoins spéciaux et le droit à l’éducation sont quelques-uns des thèmes abordés dans les vidéos.
De nombreuses vidéos
Les vidéos mettent également en lumière le travail concret réalisé par les députés pour promouvoir ces droits, avec, par exemple, la création d’une commission permanente des droits de l’homme à l’Assemblée nationale et d’un groupe parlementaire de femmes. De nouvelles lois ont également été adoptées, notamment sur la violence à l’égard des femmes et des filles, et sur la protection des droits des personnes ayant des besoins spéciaux.
La campagne fait partie de la phase 2 du projet de renforcement du rôle de l’Assemblée nationale de Djibouti dans la promotion et la protection des droits de l’homme (PRAN), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’UIP. Le projet a débuté en 2019 et poursuit quatre objectifs :
- Le renforcement des organes et capacités existants en matière de droits de l’homme et d’égalité des sexes ;
- Renforcement du rôle de l’Assemblée nationale en termes de fonctions législatives, de contrôle du gouvernement et de coopération interinstitutionnelle ;
- le renforcement de la portée, de la transparence et de l’accessibilité des activités de l’Assemblée nationale ; et
- la formation de l’administration parlementaire afin de garantir que l’Assemblée nationale tienne compte des droits de l’homme dans tous ses travaux.
Une méthodologie spécifique
Le projet suit une méthodologie basée sur les Principes communs de soutien aux parlements, qui encouragent l’Assemblée nationale à être le principal moteur de son propre développement.
L’Assemblée nationale a identifié les droits de l’homme comme une question prioritaire et le projet vise donc à renforcer la démocratie à Djibouti en soutenant l’Assemblée nationale. Cette approche conduit à une meilleure adhésion au projet par les parties impliquées, renforçant les liens entre l’Assemblée nationale, la délégation de l’Union européenne à Djibouti et l’UIP, et par conséquent à des résultats plus forts en faveur des droits de l’homme.
Ce billet a été extrait de UIP.