Le directeur exécutif de la TWAS, Romain Murenzi, et son équipe, plaident en faveur d’une plus grande éducation scientifique et technologique en Afrique pour que les jeunes du continent soient mieux préparés aux changements mondiaux à venir.
Comment la réponse des enseignants et des décideurs politiques face à la pandémie de COVID-19 peut-elle aider à préparer las pays en développement à la quatrième révolution industrielle ?
C’est la question sur laquelle se sont penchés le directeur exécutif de la TWAS, Romain Murenzi, et son équipe, et dont la réponse est publiée dans le journal de l’Alliance for African Partnership Perspectives de la Michigan State University (MSU).
Un regard sur l’avenir de l’Afrique
Le titre complet de l’article est « Looking into Africa’s Future : The Fourth Industrial Revolution and the Role of ICT Education ». Il fait partie du volume inaugural de la revue MSU de l’Alliance pour le partenariat africain (AAP), un réseau fondé par la Michigan State University aux États-Unis, en collaboration avec des collègues africains.
Il est axé sur la promotion de partenariats à long terme de qualité entre les institutions africaines, la MSU et d’autres collaborateurs internationaux. Le nouveau journal publie des documents de réflexion et des articles. Ce premier volume aborde le thème des « Universités africaines et de la pandémie de COVID-19 ».
Investir dans la science et la technologie
L’article, rédigé par le directeur exécutif de la TWAS, Romain Murenzi, et trois autres personnes, plaide en faveur de l’investissement dans la science et la technologie, en particulier dans les pays en développement. Il explore la manière dont l’utilisation des technologies de l’information est entrée en jeu lors de la réponse à la pandémie, et les leçons que l’on peut en tirer.
Cela est particulièrement important à la lumière de la quatrième révolution industrielle, la révolution numérique en cours dans laquelle les barrières entre le physique, le numérique et le biologique s’estompent.
Formation au big data et à l’IA
Ces changements sociétaux induits par la technologie nécessiteront une formation à grande échelle dans des domaines complexes et spécialisés tels que le big data, l’impression 3D et l’intelligence artificielle. Et les auteurs affirment que les compétences permettant de naviguer dans ces domaines doivent être mises à la disposition des citoyens de l’ensemble des pays en développement afin que leurs sociétés puissent pleinement s’épanouir.
L’équité dans la main-d’œuvre des STEM
« Il est impératif d’investir dans l’enseignement scientifique, d’accroître l’accès des jeunes aux infrastructures ICT, d’augmenter la culture scientifique au sein de la population et de s’efforcer d’atteindre l’équité entre les sexes dans la main-d’œuvre des STEM », écrivent les auteurs.
« L’un des grands défis de toute nation, que la pandémie a rendu plus évident, est la nécessité de développer la conscience scientifique de ses citoyens. La technologie, après tout, évolue rapidement, et dans une plus grande culture scientifique, il est nécessaire de fournir toutes les ressources possibles pour former les citoyens à mieux comprendre leur potentiel.»
Une version de l’article en format pdf est disponible ici.
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