Selon une étude, malgré des décennies d’investissements croissants dans la conservation, on n’a pas réussi à « infléchir la courbe » du déclin de la biodiversité.
Les scientifiques affirment qu’il est possible d’obtenir de meilleurs résultats en matière de conservation de la biodiversité si les actions de conservation sont associées à des mesures de justice pour s’attaquer aux causes sous-jacentes du déclin.
Dans une nouvelle étude d’experts publiée dans la revue One Earth, une équipe internationale de scientifiques de la Commission de la Terre, réunie par Future Earth, affirme que les efforts déployés pour atteindre les nouvelles cibles et les nouveaux objectifs en matière de biodiversité pour les trois prochaines décennies risquent de répéter les échecs du passé, à moins que trois facteurs ne soient pris en compte dans les campagnes et les pratiques : une attention particulière aux facteurs directs et indirects du déclin ; des objectifs et des délais irréalistes en matière de réponse à la biodiversité, et l’incapacité à remédier aux inégalités fondamentales de la conservation passée et actuelle et du partage des avantages de la nature.
Plusieurs facteurs clés
L’article identifie les principaux facteurs à prendre en compte, notamment les inégalités, l’augmentation de la consommation de ressources par habitant dans de nombreux pays, les technologies, les investissements et les modèles commerciaux non durables, ainsi que les valeurs et les systèmes de gouvernance qui ne favorisent pas le respect de la nature.
Pour en savoir plus et trouver l’article sur le site de la Commission de la Terre :
Cet article a été extrait du site web de Futurearth.