L’UGGI, union fondatrice de l’IYBSSD 2022, est mobilisée en faveur des ODD. Voici la première cartographie de leurs activités préexistantes utiles pour les objectifs.
Adopté par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015, l’Agenda 2030 pour le développement durable représente une nouvelle façon de réfléchir à la manière de mieux relier des questions telles que le changement climatique, les catastrophes naturelles et l’éducation. Il associe des objectifs sociaux, économiques et environnementaux dans 17 objectifs de développement durable.
Chacun des ODD est divisé en plusieurs sous-objectifs. L’interrelation entre les ODD n’est pas évidente, et un ODD peut limiter les options ou même entrer en conflit avec un autre ODD.
Faire des objectifs une réalité
Le Conseil international pour la science (ISC) a analysé la complexité des interactions entre les différents ODD, et a publié un document de travail qui présente un outil permettant d’analyser et de comprendre les interactions entre les différents objectifs.
Considérant cette question importante, j’ai établi une correspondance entreles thématiques de l’UGGI et des associations de l’Union, et les ODD, afin de clarifier comment l’UGGI pourrait contribuer à la réalisation des objectifs. Tous les ODD et les sous-objectifs ont été divisés en deux groupes :
- les objectifs auxquels l’UGGI peut contribuer ;
- des objectifs pour lesquels une contribution potentielle de l’Union serait insignifiante.
Les sous-objectifs peuvent être combinés en plusieurs groupes :
- pollution atmosphérique (sous-objectif 3.9) ;
- le climat et les questions environnementales (1.5, 2.5, 3.9, 11.6 et 13.3) ;
- risques de catastrophes (1.5, 2.5, 11.5, 11b, 13.1, et 15.3) ;
- éducation et renforcement des capacités (4.7, et 4b) ;
- l’énergie (7a) ;
- le genre (5.5) ;
- océans et mers (14.1-14.3, 14a, et 14c) ;
- la recherche et l’innovation (9.5 et 9b) ;
- les questions relatives à l’eau (3.9, 6.3-6.7, 15.1 et 15.3).
Contributions de l’Union, des commissions et des associations
Il ressort clairement de cette cartographie que toutes les associations de l’Union, les commissions de l’Union sur les risques géophysiques et la durabilité (GeoRisk), les changements climatiques et environnementaux (CCEC) et les données et informations (UCDI) ainsi que le comité de l’UGGI sur le renforcement des capacités et l’éducation pourraient contribuer aux sous-objectifs liés aux changements climatiques, aux risques et aléas naturels, aux questions de genre, à l’éducation et au renforcement des capacités, à la recherche et à l’innovation.
En particulier, la Commission de l’IAMAS sur la chimie atmosphérique et la pollution mondiale et la Commission internationale de l’AISH sur la qualité de l’eau pourraient contribuer au sous-objectif 3.9 “réduire le nombre de décès et de maladies dus à la pollution de l’air, de l’eau et à la contamination”. La Commission internationale des flux de chaleur de l’IASPEI-IAVCEI-AISPO pourrait faire progresser les connaissances sur l’énergie géothermique. L’AISPO et l’AISH pourraient contribuer aux questions relatives aux océans, aux mers et à l’eau. La prochaine étape consiste à analyser comment l’UGGI et ses associations devraient travailler à la mise en œuvre des SDG.
Alik Ismail-Zadeh
Ce billet a été publié pour la première fois par le Journal électronique de l’UGGI en 2016. Vous pouvez également lire le texte intégral avec plus de détails (en anglais).