Une nouvelle recherche sur les déchets électroniques révèle différents aspects de ce problème en augmentation dans les pays en développement.
Les déchets électroniques (e-déchets) sont un problème environnemental qui se développe rapidement, notamment pour les pays les plus développés. Il existe des solutions technologiques pour les traiter, mais elles sont coûteuses, et l’option la plus économique pour la plupart des pays développés a été d’exporter la plupart des déchets vers des pays moins développés.
Il existe plusieurs lois et politiques pour réglementer le traitement des déchets électroniques à différentes échelles de gouvernance, comme la Convention internationale de Bâle, la Convention régionale de Bamako et diverses lois nationales. Cependant, beaucoup de ces réglementations ne sont pas pleinement mises en œuvre et il existe une pression financière importante pour maintenir les emplois créés pour le traitement des e-déchets.
Mouvement transfrontalier des e-déchets
Le Mexique, le Brésil, le Ghana Nigeria, l’Inde et la Chine ont été sélectionnés pour une étude plus détaillée des mouvements transfrontaliers des e-déchets. Cette étude comprend un examen systématique de la littérature existante, l’application du cadre DPSIR (Driver, Pressure, State, Impact, Response) pour l’analyse des problèmes complexes associés aux systèmes socio-écologiques, et l’application de l’analyse du cycle de vie (ACV) pour évaluer l’impact environnemental des appareils électroniques, de leur fabrication à leur élimination finale.
Le Japon, l’Italie, la Suisse et la Norvège ont été sélectionnés pour l’ACV afin de montrer comment les déchets électroniques sont détournés vers les pays en développement, car les données disponibles pour l’évaluation ne sont pas suffisantes dans les pays en développement sélectionnés.
Partenariats nécessaires pour lutter contre les e-déchets
Des résultats BON, MAUVAIS et PIRES ont été identifiés à partir de cette étude : le BON est la création d’emplois et l’utilisation des déchets électroniques comme source de matières premières ; le PIRE est l’exacerbation des conditions environnementales déjà mauvaises dans les pays en développement ; le MAUVAIS est l’impact négatif sur la santé des travailleurs traitant les déchets électroniques en raison d’un large éventail de composants toxiques dans ces déchets.
Il existe un certain nombre d’options de gestion permettant de réduire l’impact du MAUVAIS et du PIRE, comme l’adoption du concept d’économie circulaire, l’exploitation minière urbaine, la réduction des lacunes et l’amélioration des politiques et réglementations existantes, ainsi que la réduction de la disparité des revenus entre le haut et le bas de la hiérarchie de gestion de l’élimination des déchets électroniques.
Le message primordial est une demande aux pays développés d’aider les pays en développement dans la lutte contre les e-déchets, plutôt que d’exporter leurs problèmes environnementaux vers ces régions plus pauvres.
Ce billet a d’abord été publié par FutureEarth.