La pollution atmosphérique est un problème de santé publique mondial et est responsable d’environ 1 million de décès en Afrique chaque année. Une combinaison de particules et de polluants gazeux (oxydes d’azote, ozone, dioxyde de soufre, composés organiques volatils, etc.) est responsable d’un certain nombre de maladies (asthme, cancer, accident vasculaire cérébral, démence, etc.) Les fourneaux de cuisson (utilisant la biomasse), les transports, les processus industriels, la combustion des déchets solides et la poussière sont parmi les sources de polluants atmosphériques.

Les villes africaines sont de plus en plus polluées, alors que les réglementations environnementales font encore défaut. La pollution atmosphérique entraîne un coût économique proche de 1% du PIB dans certains pays. En outre, on estime que la pollution par les particules est responsable de 1,96 milliard de points de QI perdus chez les enfants africains. Malgré ces conséquences, la conscience de la gravité de ce problème est limitée dans les différentes régions d’Afrique en raison du manque de données, d’informations et d’expertise pour s’attaquer aux causes.

La Société africaine pour la qualité de l’air (ASAQ) a été constituée le 1^er juin 2021. Elle a pour mission de réunir tous les spécialistes et chercheurs dont les travaux visent à améliorer la qualité de l’air en Afrique ; de renforcer la collaboration entre eux ; de sensibiliser à la pollution de l’air en Afrique et de conseiller les gouvernements et autres institutions en Afrique.

L’ASAQ offre un forum pour les communications multilatérales entre les chercheurs ; facilite l’échange de ressources et d’informations entre eux ; et encourage le développement de liens et de contacts de recherche entre les chercheurs et les institutions en Afrique, entre les chercheurs en Afrique, et ceux d’ailleurs ainsi qu’entre les chercheurs et les communautés locales.

Ses activités et publications visent à élargir la prise de conscience sur la détérioration de la qualité de l’air due à la forte concentration de substances nocives et ses effets sur la santé, à renforcer et à faciliter la collaboration internationale pour ses membres.