« L’agence de recherche italienne dédiée à l’étude des constituants fondamentaux de la matière et des lois qui les régissent »
L’Institut national de physique nucléaire (INFN) est l’agence de recherche italienne dédiée à l’étude des constituants fondamentaux de la matière et des lois qui les régissent, sous la tutelle du ministère de l’éducation, des universités et de la recherche. Il mène des recherches théoriques et expérimentales dans les domaines de la physique subnucléaire, nucléaire et des astroparticules.
Toutes les activités de recherche de l’INFN sont menées dans un cadre de concurrence internationale, en étroite collaboration avec les universités italiennes sur la base de partenariats académiques solides couvrant plusieurs décennies. La recherche fondamentale dans ces domaines nécessite l’utilisation de technologies et d’instruments de pointe, développés par l’INFN dans ses propres laboratoires et en collaboration avec des entreprises.
Aujourd’hui, l’INFN emploie quelque 5 000 scientifiques dont le travail est reconnu à l’échelle internationale. Il est présent sur cinq continents et dans plus de 30 pays, notamment : l’Argentine, l’Arménie, l’Australie, la Belgique, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, la Chine, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, les Pays-Bas, la Hongrie, l’Inde, Israël, le Japon, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie, l’Espagne, la Slovénie, la Corée du Sud, la Suède, la Suisse, la Turquie, le Royaume-Uni, l’Ukraine et les États-Unis.
Cette forte présence mondiale reflète également la portée internationale profondément ancrée de la collaboration scientifique dans le domaine de la recherche en physique. La plupart des activités de recherche promues et menées par l’INFN sont entreprises au sein d’un réseau de collaboration, dans des laboratoires étrangers et internationaux et dans ses propres installations en Italie, impliquant un grand nombre de scientifiques du monde entier.
Parmi ses innombrables activités internationales, certaines des recherches les plus importantes sont menées au CERN à Genève. L’Italie a été l’un des États membres fondateurs du laboratoire européen et, par le biais de l’INFN, elle continue d’être l’un de ses membres les plus actifs.
Environ 1 000 scientifiques de l’INFN travaillent dans des groupes de recherche au CERN, participant à toutes les expériences avec l’accélérateur de particules LHC (CMS, ATLAS, ALICE, LHCb, LHCf, Totem) et l’accélérateur SPS (COMPASS).
L’INFN est également un contributeur majeur aux expériences menées dans d’autres laboratoires étrangers de premier plan, notamment FERMILAB, SLAC, BNL, et JLAB (États-Unis) ; PNPI, BINP et JINR (Fédération de Russie) ; CIAE et IHEP (Chine) ; RIKEN et KEK (Japon) ; BARC (Inde), DESY et GSI (Allemagne), ESRF (France), PSI (Suisse), etc.
En Italie, la collaboration internationale se concentre principalement dans les quatre laboratoires nationaux de l’INFN, où d’importantes installations expérimentales sont mises à la disposition de la communauté scientifique. Un exemple est l’antenne interférométrique VIRGO, à Cascina, près de Pise, une joint-venture avec le français CNRS IN2P3.
L’INFN participe également à des projets européens de calcul scientifique et de physique nucléaire. Avec de nombreuses autres agences de recherche des principaux pays européens, il a fondé l’association ApPEC (Astroparticle Physics European Coordination) ; il est membre fondateur de l’Observatoire gravitationnel européen franco-italien (EGO) ; il est membre de la Fondation européenne de la science (ESF) basée à Strasbourg ; il coordonne le projet EU-IndiaGRID2 visant à améliorer la technologie des réseaux en Inde. Il a des représentants au NuPECC (Nuclear Physics European Collaboration Committee), au PESC (Physical and Engineering Sciences) du FSE, à l’ICFA (International Committee Future Accelerators), à l’ECFA (European Committee Future Accelerators) et sur le FALC (Funding Agencies for Large Colliders). Il est membre de l’Association européenne pour la promotion de la science et de la technologie (EUROSCIENCE) à Strasbourg ; il détient une participation, avec le CNR, dans l’Installation européenne de rayonnement synchrotron (ESRF) à Grenoble.
- Président : Antonio Zoccoli
- Vice présidente : Chiara Meroni
- Vice président : Diego Bettoni
- Directeur général : Nando Minnella